Un nouveau livre
de Juliette Benzoni est toujours un régal. Sa
connaissance profonde et vivante de l'Histoire
associée à ses dons remarquables de romancière
ont conquis un immense public dans tous les pays
du monde. Son œuvre romanesque a été traduite et
publiée par les plus grands éditeurs étrangers.
Par le Fer ou le Poison est digne de l'écrivain
dont Alain Decaux, parfaitement qualifié pour
juger et apprécier, a dit : vous racontez
mieux que personne.
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Par le Fer ou le Poison
1973 |
Le recto et le verso du
livre |
Agrippine, Isabelle
d'Angoulême, Marguerite d'Anjou, Marie Tudor, la
duchesse de Longueville, Mme de Montespan...par
amour, par ambition ou par vengeance, par peur,
cruauté, politique, égoïsme ou coquetterie, des
femmes ont tué ou fait tuer des hommes, des
femmes et même des enfants. Juliette Benzoni
dresse les portraits de 16 d'entre-elles au
destin tragique.
Par amour, par ambition ou
par vengeance,
par peur ou par cruauté,
par fanatisme ou par crédulité,
par politique, par égoïsme ou par coquetterie,
des femmes ont tué ou fait tuer des hommes,
d'autres femmes et même des enfants. Le sang
versé est le lien sinistre qui unit l'une à
l'autre des créatures aussi dissemblables que
Agrippine et Théophano, la cabaretière des
faubourgs de Byzance devenue impératrice,
qu'Isabelle d'Angoulême ou Marguerite d'Anjou,
toutes deux reines d'Angleterre, ou que l'avide
Henriette d'Entragues, qui ne put être reine de
France et s'en vengea ignoblement, qu'Ana de
Mendoza, princesse d'Eboli tuant pour protéger
son amour, que l'effroyable Erzsebeth Báthory,
ce Gilles de Rais au féminin.
Dans chacun de ces récits, le fer brille, la
hache s'abat ou bien le poison s'insinue, dans
le cadre à la fois tragique et fastueux des
grandes cours à travers les siècles. Et il est
impossible de dire lesquels étaient les pires,
des poisons de Locuste ou ceux de la Voisin, des
massacres de Marie Tudor ou de la hideuse
trahison de la femme au châle rouge. |
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Préface d'Alain
Decaux :
« Chère Juliette Benzoni, vous racontez
mieux que personne
»
Il m’a suffi de tourner un
bouton, un soir, pour faire votre connaissance.
Il est vrai que c’était à la télévision, où vous
affrontiez les questions redoutables de Pierre Sabbagh, pour d’ailleurs
en triompher avec une aisance qui me laissa émerveillé.
Il s’agissait de la Renaissance italienne, et nul
Français ou Française au monde, j’en suis assuré, ne
montra autant de science sur ce sujet exaltant, mais
difficile.
C’est une femme de la Renaissance, encore, qui me fit
vous connaître autrement que par le petit écran :
Catherine Sforza. Pour la revue d’histoire que je
dirigeais alors, vous me proposiez des recettes de
beauté. Dieu sait si elles alléchèrent nos lectrices!
Et puis un jour, vous avez bien
voulu m’adresser votre premier roman historique. Il
s’agissait d’une certaine Catherine, bien séduisante,
qui nous plongeait en plein Moyen-âge. Grâce à vous,
j’ai suivi Catherine au long de brûlantes aventures, et
pendant cinq volumes. D’un saut, avec Marianne, vous
m’avez conduit au temps de Napoléon. Et derechef, je
vous ai lue sans songer un instant à me dérober. Avec
passion.
C‘est que vous avez un secret,
chère Juliette. Toute votre formation vous conduisait
vers l’histoire, mais votre tempérament d’écrivain vous
prédisposait, partant de faits réels, à la recomposer,
cette histoire, au gré de votre imagination. Elle
m’apparaît fabuleuse, cette imagination, et pourtant
comme vous savez la discipliner! Vous prenez la place de
vos héroïnes et aussi bien de vos héros. Avec eux, vous
sentez, vous agissez, vous aimez, vous souffrez. Leurs
sentiments, les documents d’histoire souvent trop secs
ne nous permettent, la plupart du temps, que de les
deviner. Vous, vous précisez des contours qui n’étaient
qu’esquissés.
Votre secret, c’est que vous allez plus loin – mais que
vous savez ne pas aller trop loin.
Je sais comment vous travaillez, comment vous vous
préparez. Je sais que vous avez passé cinq années à
réunir la documentation de Catherine. Que vous avez
dépouillé plus de trois cents ouvrages, constitué des
centaines de fiches. Certes, dans le cadre de
l’histoire, vous introduisez des personnages fictifs.
Mais c’est là le privilège, parfaitement légitime, du
romancier historique. Ce que l’historien le plus strict
doit vous reconnaître, c’est la volonté de peindre les
personnages réels, eux, tels qu’ils furent, et de les
faire évoluer dans un cadre parfaitement authentique.
Pour vous reposer de vos grandes
fresques, vous vous êtes attachée, dans le présent
livre, à des histoires plus brèves. Ce qui ne veut pas
dire que leur intérêt soit moindre. Je trouve, dans
chacun de vos récits, une belle intensité que , parfois,
je me prends à regretter que vous ne leur ayez pas
consacré un livre entier. Mais non, c’est vous qui avez
raison. La nouvelle est un art. Ici, vous nous proposez
des nouvelles historiques et, si nous avons l’impression
parfois de rester un peu sur notre soif, c’est parce que
vous racontez mieux que personne.
«
Vous êtes une grande admiratrice
d’Alexandre Dumas. Vous voyez en lui votre maître. Vous
suivez la même voie que lui: vous aidez à faire aimer
l’histoire aux Français ». Alain Decoux |
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A
Madame Hàsan Esat Isik, ambassadrice de Turquie,
en souvenir et en amitié. |
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►Citation dans le livre |
« Les femmes sont
extrêmes ! Elles sont meilleures ou pires que les
hommes... »
~ Jean de La Bruyère ~ |
♣
Cette série a été
également traduite
dans ces pays
étrangers :
Éditions : Tchéquie, Argentine, Roumanie
Éditions : Croatie, Slovaquie, Slovénie
et Ukraine, Russie
|
Les trois autres éditions allemandes
La première
édition allemande (
Blanvalet )
Nous voyons ici la
couverture officielle de Blanvalet de
Par le fer ou le Poison. Le livre s'appelait
en allemand : Von
zwei Rosen die Eine
(De deux roses l'une). A mon avis il y a une
histoire curieuse derrière cette édition
allemande. De plus, le titre qu'ils ont choisi
n'a aucun sens avec l'édition française ; en
comparant l'édition allemande avec l'originale
française de Trévise, il s'est avéré que
Blanvalet n'avait pas les mêmes nouvelles
complètes dans cette édition ! Pour une raison
inconnue, ils ont ajouté au moins trois autres
histoires, mais ils présentent deux histoires de
moins à leurs lecteurs ! Après tant d'années,
nous ne connaîtrons jamais la raison de ce
secret...
Linda, Webmaster |
Réédition (2018) du livre
quarante-cinq ans depuis sa
sortie en 1973 ! |
Éditions J'au Lu 1978 / Editions Perrin 2018
|
Le 7 juin 2018,
l'éditeur PERRIN a réédité
Par le fer ou le poison.
Il avait été
l'éditeur J'ai lu qui avait publié le
livre en format livre de poche en 1978, 5 ans
après que les Editions Trévise l'aient
publié pour la première fois en 1973 avec la
magnifique Avant-propos de l'historien Alain
Decaux. (le texte mentionné ci-dessus) |
|
l'éditions par Pocket
Et un an après la
réédition de Par le Fer ou le Poison par
PERRIN, quarante ans après la publication du
livre par J'ai Lu, c'est au tour des très
appréciés livres de Pocket de sortir le 27 juin
2019. Un livre à emporter en vacances ou dans un
parc pour profiter d'une belle journée d'été.
« En s’appuyant sur une
documentation rigoureuse, l’auteur nous fait
vivre de véritables reconstitutions historiques
à travers les yeux de ses personnages… »
~
source Pocket ~ Criminocorpus
♣ Elles ont fait couler le sang pour faire
I'Histoire
PAR LE FER OU LE POISON
Juliette Benzoni
♣
Alain Decaux disait de Juliette Benzoni qu'elle
aidait à faire aimer l'Histoire aux Français.
Marie Tudor la Sanglante, la célèbre Romaine
Agrippine, l'effroyable Erzsébeth Báthory... Ces
seize captivants portraits de tueuses qui ont
marqué leur temps sont la preuve que l'auteur
croyait en la vertu pédagogique du romanesque,
füt-il criminel....
Sanglantes héroïnes
Au-delà des noms connus que l'on s'attendait à
trouver dans ce genre de recueil, la découverte
de plusieurs héroïnes étranges était un bonheur.
La plus terrible était sans doute Mademoiselle
Savalette de Lange, une vieille fille
mystérieuse qui cachait un secret d'autant plus
redoutable qu'il concernait une innocente.
Inutile d'en dire plus... Juliette Benzoni nous
a quittés voici plus de deux ans, mais ses
éditeurs ont eu la bonne idée de republier de
très vieux ouvrages, dont ils ont conservé le
titre d'origine. Par le fer ou le poison date de
1973. Et il n'était plus disponible depuis des
décennies. Le voici de retour pour le plus grand
plaisir des fidèles de la la reine du roman
historique.
~ Par le fer ou le poison, par Juliette Benzoni,
éditions Perrin ~
[ créations © Evelyne Diggelmann-Walther ]
Sur la création, Juliette tenir une
édition allemande de Blanvalet
Von zwei Rosen die
Eine (en français - Par le Fer et le Poison
) dans ses mains - tandis nous verrons également
l'édition française de « Catherine et le temps
d'aimer ». |
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