Le 21 juin 1627, François de Montmorency-Bouteville est décapité en place de Grève pour avoir violé vingt-huit fois les édits royaux interdisant le duel. Il laisse une jeuné épouse de vingt ans, deux petites filles de deux ans et un petit garçon à naître.

Ce serait la misère si la princesse Charlotte de Condé, leur cousine, ne se chargeait d’élever les enfants selon leur rang. Chez elle Isabelle, la cadette des filles, va s’éprendre très tôt du duc d’Enghien, futur Grand Condé et l’aîné des fils de la maison qui a six ans de plus qu’elle et qui la dédaigne jusqu’à ce qu’en grandissant, elle devienne ravissante. Ce qui va déplaire profondément à sa soeur Anne-Geneviève, future duchesse de Longueville, très belle et très adulée mais qu’un sentiment trouble – payé d’ailleurs de retour ! – unit à Enghien. Elle ne tolère jamais qu’il aime ailleurs et se comportera en conséquence…

Quand éclatent les troubles de la Fronde, cette longue révolte où tout le monde trahit tout le monde, où l’ami d’hier devient l’ennemi de demain, où l’on va jusqu’à traîner dans la boue la Régente Anne d’Autriche et le cardinal Mazarin, ils couvriront la guerre larvée qui durant des années va opposer Isabelle, devenue duchesse de Châtillon à Mme de Longueville…
 

Synopsis : Princesse des Vandales 2013

Après avoir trouvé son château pillé et dévasté par les troupes du Grand Condé, qu’elle aime depuis l’enfance, Isabelle, duchesse de Châtillon, entend lui faire payer mais ne résistera pas longtemps à l’amour qu’il lui avoue. Ce pourrait être le bonheur. Ce sera la fin d’une paix relative pour Isabelle.

La Fronde du Parlement et des Parisiens s’achève. Celle des Princes commence. Moins pour chasser Mazarin que pour s’emparer du pouvoir, avant que le jeune Louis XIV ne l’assume. Pour Isabelle commence un incessant et épuisant combat où elle ira jusqu’à jouer sa vie pour empêcher le héros de Rocroi de passer à l’ennemi et de retourner ses armes contre la France, entraînant avec lui François, son jeune frère qu’elle aime infiniment.

Quand cette dure bataille prend fin, Isabelle, adorée des uns, détestée des autres, n’en aura pas fini avec l’aventure menée au galop de ses chevaux. Ils la mèneront très loin, très haut sans qu’elle abandonne jamais l’amour de son enfance.



... avec sa prose d'un charme irrésistible, Juliette Benzoni nous conte le siècle de Louis XIV à traves les yeux d'une femme libre, Isabelle de Bouteville-Montmorency, duchesse de Châtillon...



Juliette Benzoni s'adresse à ses lecteurs
Surprise pour ses lecteurs dans l'édition France Loisirs « La fille du condamné »

Je vais vous faire une confidence, chers amis du Club.
Jusqu'à ce que je rencontre Isabelle, je n'ai jamais rien compris à la Fronde, cette période insensée où « l'ami h'hier devient l'ennemi de demain »
Née sur les marches de l'échafaud oû son père meurt, ravissante et pleine de vie, elle a traversé cette époque de troubles violents, adorée des uns, détestée par les autres, sans jamais abandonner ce qui importait pour elle: sa passion pour Condé, son amour pour son jeune frère et sa fidélité à Louis XIV encore trop jeune pour imposer sa volonté...
Moi j'aime bien Isabelle ! Et vous ? Chaleureusement ! Juliette Benzoni



♣ l'édition de France Loisirs 2014 - en couverture Portrait de Barbara Villiers (détail), par Sir Peter Lely  ©Agnew's Londres. The Bridgerman Art Library

♣ Inscription :

dans le livre de Linda Compagnoni Walther (webmaster)



[ Création © Hélène Rouillé ]

L’une est blonde, l’autre est brune. L’une des Condé, l’autre Montmorency. L’une est belliqueuse et sans doute un peu sotte. L’autre est plus charmeuse. Toutes deux sont duchesses. De Longueville, pour la première. De Châtillon, pour le seconde, qui est l’héroïne du livre. Pour une fois, Juliette Benzoni laisse assez peu de place à son imagination. Elle se contente de raconter la vis passablement aventureuse d’Isabelle Angélique de Montmorency-Boutteville, duchesse de Châtillon et de Mecklembourg. Son père meurt sur l’échafaud, en 1627, alors qu’elle n’a que quelques mois. Elle grandit durant la Fronde. Et pour convaincre sa famille d’accepter son mariage, elle se fait enlever par son amant. Le plus drôle, c’est que tout cela est vrai.

~ Vincent Meylan ~ Point de Vue (journaliste bien connu, Auteur, historien et cher ami de Juliette Benzoni)


♣ L'ACTU LITTÉRAIRE 2012
La Guerre des Femmes : La fille du condamné 1



♣ La Presse en parle :

Les héros de Juliette Benzoni sont toujours beaux et inventifs; les héroïnes, somptueuses et vaillantes. (...) Cette amoureuse des péripéties historiques, chouanne dans l'âme, (est) révolutionnaire par la plume
...et Juliette Benzoni est proprement infatigable le rythme effréné, la doyenne du roman historique le tient depuis cinquante ans. Sa recette? De la passion et du travail...

♣ L'Histoire pour passion :

Depuis bien des années, Juliette Benzoni illumine notre imaginaire. Grâce à elle, les lecteurs voyagent dans le temps, visitent toutes les régions de France, découvrent des contrées lointaines. L'histoire est son terrain de prédilection, et la nature humaine n'a pas fini de stimuler son insatiable curiosité. Elle est en quelque sorte l'héritière légitime d'Alexandre Dumas, à qui sa nouvelle série nous fait irrésistiblement penser. Louis XIII et le petit Louis XIV, Richelieu et Mazarin, Anne d'Autriche et Condé nous sommes en pays de connaissance. Deux héroïnes viennent se mêler à cette brochette de fabuleux personnages : deux orphelines, deux duchesses, et surtout deux femmes qui se haïssent car elles aiment.

♣ L'ACTU LITTÉRAIRE 2013
La Guerre des Femmes : Princesse des Vandales



Un Parcours Exceptionnel

Alexandre Dumas fut sans doute l'auteur qui fit naître, chez la toute jeune Juliette Benzoni, une passion pour l'histoire en même temps qu'une vocation pour l'écriture. C'est en 1963 que débute sa carrière de romancière à succès avec la série des Catherine, traduite en plus de vingt langues, série qui la lance sur une scène littéraire nationale qu'elle ne quittera plus.

Elle a écrit depuis plusieurs dizaines de romans, recueillis notamment dans les séries intitulées La Florentine (1988-1989), Les Treize Vents (1992), Le Boiteur de Varsovie (1994-19961 et Secret d'État (1997-1998). Du Moyen Age aux années 1930, les reconstitutions historiques de Juliette Benzoni s'appuient sur une documentation minutieuse. Vu à travers les yeux de ses héroïnes, notre passé, ressuscité par leurs palpitantes aventures, bat au rythme de la passion. Nul doute que ce deuxième tome de La Guerre des duchesses saura ravir un lectorat conquis d'avance figurant au palmarès des écrivains les plus lus en France, Juliette Benzoni a su conquérir cinquante millions de lecteurs dans plus de vingt pays.

♣ ~ l'Actu Littéraire Grand Livre du Mois ~ 2013 à l'occasion de la sortie du tome 2 des La Guerre des Duchesses Princesse des Vandales.



Épisode de la Fronde, 1652 : La rencontre de la Grande Mademoiselle ( Anne Marie Louise d'Orléans de Montpensier, 1627 - 1693) et de Louis II de Bourbon, Prince de Condé (Bourbon-Condé) (Grand Condé) 1621 - 1686) Peinture de Sophie Rude (1797 - 1867) Dijon, Musée des Beaux Arts © De Agostini/Leemage

♣ La presse canadienne


l'article dans Le Journal de Quebec (Canada)

Intrigues à la cour...

Après 92 romans, Juliette Benzoni, la reine du roman historique français, est toujours aussi fascinée par les intrigues de la cour. Avec La guerre des duchesses, une histoire divisée en deux tomes, elle explore les rivalités pendant la période de la Fronde. Un pur bonheur.
«Vous savez, les intrigues de la cour, jointes au caractère un peu bizarre des Français, ça donne des choses incroyables!», s’exclame l’écrivaine de 92 ans avec bonne humeur, lors d’un entretien téléphonique.
Dans La guerre des duchesses, Juliette Benzoni a exploré la période de la Fronde, cette longue période de révolte qui a divisé les Français au XVIIe siècle, pendant la minorité de Louis XIV. En 1627, François de Montmorency-Bouteville est décapité. Il laisse derrière lui une jeune épouse de 20 ans, deux fillettes et un garçon à naître.

Préoccupée de leur sort, la princesse Charlotte de Condé les prend sous son aile. Isabelle, la plus jeune des filles, s’éprend du duc d’Enghien, ce qui crée une rivalité avec Anne-Geneviève, future duchesse de Longueville.
Même si elle connaît l’histoire de France sur le bout des doigts, Juliette Benzoni s’est étonnée des découvertes qu’elle a faites au cours de ses recherches pour écrire ce roman. «Je n’avais pas étudié la période de la Fronde depuis très longtemps et j’étais vraiment très surprise de découvrir ce que je découvrais. Les gens étaient complètement fous!», assure-t-elle.

Un livre édité en 1913
Plusieurs faits l’ont étonnée. «Je savais certaines choses sur mon héroïne, Isabelle de Montmorency, et puis je suis tombée sur un bouquin extrêmement détaillé que ma fille m’a déniché sur internet. C’est un bouquin tout neuf qui a été édité il y a 100 ans. J’ai coupé les pages, comme on le faisait avec les livres autrefois. Vraiment, j’ai eu un coup de cœur formidable!»
Elle avoue que cette Isabelle était un personnage incroyable. «C’était quelqu’un de courageux, qui aimait la vie et qui aimait l’amour. Elle avait vraiment un sens de l’humour jusqu’au bout. Elle avait cette tendresse... elle était très fidèle, somme toute, en amour, puisqu’avec Condé c’est devenu une amitié tendre sur la fin.»

Les châteaux
Curieuse de tout, extrêmement vive d’esprit, passionnée, Mme Benzoni a peaufiné ses recherches de façon à ponctuer son histoire de quantité de détails qui la rendent extraordinairement vivante, comme les plats qu’on servait à la table de Louis XIV, par exemple, ou les châteaux.
«Je cherche toujours le plus possible de détails. Les châteaux, quand il en reste, c’est merveilleux. Il faut chercher ce que c’était avant et j’aime bien fouiner...», assure-t-elle.

Maintenant, elle ne se rend plus sur les lieux parce qu’elle a malheureusement beaucoup de difficulté à se mouvoir. «J’ai des problèmes avec mes jambes et je ne quitte plus ma maison. Que voulez-vous, c’est le sort qu’on a; je ne peux plus galoper pendant des années à mon âge!»
Vous en gagnez en imagination? «Je n’en sais rien. je ne peux pas m’en rendre compte. Je sais qu’il y a des moments où je ne dors par la nuit parce que je ne sais pas ce que je vais écrire, mais ça m’est toujours arrivé. Ça a toujours été comme ça et je suis à peu près sûre que d’autres écrivains vous en diraient tout autant.»

L’amour, la haine
La fluidité du texte, la maîtrise parfaite qu’elle a du roman historique, sa manière de camper parfaitement l’histoire pour qu’on entre dedans comme on se laisserait porter par un film témoignent de son talent hors du commun.

«Le truc, c’est que je fais réagir mes personnages un peu comme ils réagiraient maintenant. De même que le langage est celui d’aujourd’hui, que j’emploie maintenant. Vous savez, les femmes et les hommes n’ont pas tellement changé. Les émotions sont toujours là, d’un côté ou de l’autre, que ce soit la haine, l’amour. Ça ne change pas. On se retrouve toujours au même point.»

~ © Marie-France Bornais ~  25 avril 2013 l'article dans Le Journal de Quebec (Canada)
 

[ Création © Linda Compagnoni Walther ]

extrait de La Guerre des Duchesses « La Fille du Condamné »

Le duc d'Enghien :

Dieu que vous êtes belle ma chère ! A chacun de nos revoir je vous découvre plus séduisante que la fois précédente ! Quand je pense à la peine que je me suis donnée pour vous unir à Coligny, j'en viens à croire que j'étais fou ! J'aurais dû vous garder pour moi !

Isabelle de Chatillon :  

Nous n'oubliez que deux choses, cousin.
Un: on ne peut garder que ce qui nous appartient, et deux : jamais... et j'aime toujours mon époux !

Le duc d'Enghien :
... qui vous trompe avec toutes les courtisans de Paris !

Nota: